Selon l'Observatoire suisse du marché du vin, la faible vendange 2015 a généré une perte de marché jamais compensée depuis. La COVID et les volumes très faibles du millésime 2021 aggravent la conjoncture. L'inquiétude est palpable et Terravin révèle la crise.
En 2020, la COVID a empêché le bon déroulement des séances de sélections Terravin, puis rapidement la fermeture des établissements publics a freiné la consommation de vin. Ont suivi, durant près de deux ans, des ouvertures et des fermetures des restaurants. En conséquence directe, nos ventes de vignettes - revenu principal de notre association - en ont largement souffert puisqu'on enregistre près de 20 % de baisse en comparaison à une année normale comme 2018.
En 2022, on imaginait une reprise de notre chiffre d'affaires mais il n'en est rien, au contraire, nous enregistrons des ventes inférieures aux ventes 2020 et 2021 à pareille époque.
Ces baisses s'expliquent par deux facteurs principaux :
Il faut ajouter à cela, une certaine prudence à la dépense poussant certains producteurs à économiser sur la promotion de leurs crus en n'achetant pas ou moins de vignettes. Du point de vue commercial, c'est sans doute une erreur dans la mesure où le label Terravin donne une véritable valeur ajoutée à la bouteille qui l'arbore. C'est en tout cas, ce que démontre nos études de marché que nous avons lancées ces dernières années.
Nous espérons un millésime 2022 aux qualités multiples tant en quantité qu'en qualité. Notre label de qualité est à disposition de tous pour le second critère!
Source: Terravin